Ne nous voilons pas la face...
Bonsoir.
En lecteurs avisés que vous êtes, vous avez sans doute remarqué que le grand débat de ces dernières semaines, et ce, dans tous les médias, étaient le port du voile. Que ce soit chez Jean-Pierre Pernault, qui nous apprenait que le petit village de Troufillon-sur-Saône était en émoi suite à l'arrivée d'une femme portant le Nikab, ou dans le Canard Enchaîné, absolument tout le monde parlait de ça. Avec, en fond, une bataille des "pro" et des "anti", des pamphlets interminables, voire même des dérives racistes.
Mais tout ceci ne masque que le vrai problème. Celui du port de LA voile. Oui, parfaitement, encore aujourd'hui, dans notre société ultra moderne, dans le pays des Droits de l'Homme, et bien des hommes et des femmes forcent de pauvres embarcations a porter la voile.
Imaginez donc, ce pauvre trimaran, qui ne demandait rien à personne, qui s'imaginait déjà promis à un bel avenir, avec un moteur bien bruyant, un moteur d'homme en somme. Et bien, imaginez cette pauvre chose, vendu dans ses plus jeunes années à un skipper sans merci, le forçant en public à hissez la voile, à, disons le, faire profile bas. C'est un viol, messieurs dames, un viol !
Ah oui, je vous vois déjà venir, vous les skippers - oserai-je dire exclavagistes? - avec vos remarques du style "mais la voile, c'est beaucoup plus beau, plus noble" , "c'est moins polluant" ... cela vaut-il vraiment de mettre en péril la liberté de tous les navires de France ?
Car ce pauvre trimaran, il aurait pu avoir un bel avenir ! Lui aussi, il aurait pu servir de petite embarcation pour permettre à Yaël de Kernarec d'aller manger des crèpes chez sa grand-mère Gwenaël qui habite de l'autre côté de l'Estuaire. Mais ça, ça vous dépasse !
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Ca me donne envie de vomir tient... non mais sans blague... il était chouette en plus, ce bateau... mais non, là, il fait le tour du monde...Pour le peu qu'en plus on le nargue à chaque ports en l'amarrant prêt d'une vedette... non mais moi, ça me rend malade des trucs pareils...Tiens, j'ai même plus envie d'écrire la fin du texte. Démerdez-vous avec ça.